Menace sanitaire

par les réseaux d’épidémiosurveillance. De ce fait, une attention particulière à partir de mai est à envisager afin de détecter, si possible, les premières chenilles et de prévoir, si besoin, les traitements à base de Bt. Les pullulations sont cycliques car elles sont régulées par un cortège de prédateurs, de parasitoïdes, de maladies, de viroses ou d’évènements climatiques (comme de fortes pluies sur les premiers stades larvaires). En zone naturelle, il est préférable de ne pas intervenir pour ne pas perturber les processus de régulation. En automne 2018, des attaques de scolytes (typographe, chalcographe) ont été détectées sur épicéa en milieu naturel dans plusieurs régions, en particulier dans la moitié nord de la France (Grand-Est, Bourgogne-Franche-Comté, Hauts-de-France, Normandie). Les sécheresses et chaleurs estivales des trois dernières années sont un facteur prédisposant. Une attention particulière au printemps 2019 paraît souhaitable.